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    Brésil

    Lençóis Maranhenses National Park : explorer les dunes et lagunes d’Amazonie

    By Malo13/09/2025Updated:27/10/2025Aucun commentaire6 Mins Read
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    Lençóis Maranhenses National Park : explorer les dunes et lagunes d’Amazonie
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    Imaginez un désert de sable blanc, sculpté par le vent, mais entre ses crêtes lumineuses… des lagunes d’eau douce, turquoises, transparentes, paisibles comme le souffle d’un matin tropical. Bienvenue au parc national des Lençóis Maranhenses. Ce n’est ni un mirage ni un montage Photoshop : au nord-est du Brésil, dans l’État du Maranhão, la nature a dessiné l’un des paysages les plus irréels du continent sud-américain — une rencontre mystique entre désert et Amazonie. Et moi, Malo, les pieds un peu ensablés et la tête toujours sous le charme, je vais vous emmener fouler ces draps blancs (c’est le sens littéral de “Lençóis”) comme si vous y étiez.

    Un désert… qui n’en est pas un

    Déjà, cassons une idée reçue : les Lençóis Maranhenses ne sont techniquement pas un désert, puisqu’ils reçoivent environ 1 200 mm de pluie par an, bien plus que Paris ! Mais ce qui rend ce coin du monde si fascinant, c’est justement cette dualité. Pendant la saison des pluies, de janvier à juin, l’eau ruisselle dans les creux des dunes, formant des milliers de lagunes aux couleurs changeantes, du vert jade au bleu ciel, selon l’heure du jour et la profondeur. Puis elles s’évaporent lentement jusqu’à la fin de l’année. Ce cycle éternel offre un terrain de jeu unique pour les amoureux de paysages atypiques et d’explorations sans traces.

    C’est un paysage qui respire, qui vit au rythme de la pluie et du vent. Le visiter, c’est s’inviter dans cette respiration silencieuse.

    Barreirinhas : porte d’entrée sur l’immensité

    Pour poser bagage et prendre le temps de s’enfoncer dans l’univers blanc et bleu des Lençóis, on commence souvent à Barreirinhas, une petite ville sans prétention mais bien rodée à accueillir les curieux. On y trouve des pousadas charmantes, une cuisine locale savoureuse centrée sur le poisson d’eau douce (n’hésitez pas à goûter un bon tucunaré grillé), et surtout, des agences locales prêtes à vous conduire dans les dunes en 4×4 avec guide brésilien, sourire compris dans le tarif.

    Mais méfiance : mieux vaut choisir une agence engagée dans l’écotourisme et respectueuse du parc. J’ai fait route avec Jorge, un passionné du coin, qui connaît chaque lagune comme on connaît les rides sur le visage de sa mère. Grâce à lui, j’ai évité les circuits trop balisés et marché pieds nus jusqu’à des lagunes secrètes, où nager devient un acte poétique.

    Marcher sur la lune bleue

    Ce qui marque dès les premières minutes, c’est le silence. Un silence dense, enveloppant. Le vent est discret et le sable avale les sons. Il y a quelque chose de presque religieux à marcher entre ces collines claires et liquides. Cela n’empêche pas quelques fous rires entre deux glissades dans le sable chaud — marcher là-bas se mérite, surtout sous un soleil haut perché.

    Les balades se font souvent en fin d’après-midi pour éviter la chaleur cuite, lorsque l’ombre des dunes s’étire et que la lumière dorée met en valeur la symétrie improbable entre le ciel et les lagunes. On monte, on descend, puis on plonge. L’eau est tiède, claire, douce comme un bain de nuage.

    Et parfois, au détour d’une crête, un petit groupe de chèvres vous observe du coin de l’œil. Oui, des chèvres. Preuves vivantes que ce désert d’eau est tout sauf stérile.

    Lagunes à ne pas manquer

    Comme un bon vieux carnet de marin, j’ai noté quelques perles à ne pas rater. Chaque lagune a son âme, son reflet, sa température. En voici quelques-unes qui m’ont laissé le cœur un peu plus léger :

    • Lagoa Azul : la plus célèbre, accessible mais magnifique, parfaite au coucher du soleil.
    • Lagoa Bonita : il faut grimper une grande dune pour l’atteindre, mais la vue qui s’offre à vous là-haut est une gifle salutaire.
    • Lagoa da Esperança : plus éloignée, sereine, entourée de verdure, elle invite à la contemplation.
    • Circuit de Caburé à Atins : davantage une traversée qu’un point fixe, on y monte sur un bateau puis un buggy, pour aller de village côtier en village côtier entre dunes et océan.

    Atins : l’âme bohème du parc

    À l’extrémité est du parc, perdu entre les dunes et l’Atlantique, le petit village d’Atins ressemble à un mirage de kitesurfeurs et d’artistes en fuite. Pas de route goudronnée, seulement des pistes de sable, des manguiers en fleurs, et des maisons basses éparpillées. Ici, tout le monde se connaît. Manger un plat de crevettes grillées en regardant les voiles danser sur la mer, c’est une expérience qui vous terrasse en douceur.

    Le temps y est élastique. On y reste souvent plus longtemps que prévu. Certains voyageurs y sont venus pour trois jours… et y vivent désormais depuis trois ans.

    Comment y aller sans (trop) se perdre

    Les Lençóis Maranhenses ne sont pas les plus simples à atteindre, mais les paysages qui vous attendent font oublier le périple. L’option la plus courante reste :

    • Vol intérieur jusqu’à São Luís, la capitale du Maranhão (des vols quotidiens depuis São Paulo, Rio et Fortaleza).
    • Transport terrestre (en bus ou en navette privée) jusqu’à Barreirinhas : 3 à 4 heures de route.
    • Excursions organisées ou location de buggy/4×4 avec chauffeur pour entrer dans le parc. L’accès est strictement interdit sans véhicule tout terrain agréé, pour préserver la fragilité du site.

    Prévoyez entre 3 et 5 jours pour bien explorer la région, sans courir après le temps. Et emportez des chaussures de marche qui se lavent, un maillot toujours à portée de main et, si possible, une gourde filtrante. L’eau potable est précieuse ici.

    À la saison des mirages

    Le meilleur moment pour visiter les Lençóis Maranhenses ? Entre juin et septembre, quand les lagunes sont pleines et que le ciel vous gratifie de ces cumulus que l’on croirait dessinés par un enfant rêveur. Après octobre, les lagunes commencent à s’assécher, certaines disparaissent. C’est toujours beau, mais plus sec, moins féerique.

    En juillet, j’ai vu une tortue traverser la dune comme une pèlerine. En août, des enfants du village se bagarraient à coups de sable — version Amazonie. Ce parc vit, avec ses bruits, ses silences, ses créations constantes.

    Quelques conseils de vieux loup de sable

    • Évitez les crèmes solaires non biodégradables avant de vous baigner dans les lagunes. L’écosystème est aussi fragile qu’un nuage en équilibre.
    • Privilégiez les guides du coin. Leur connaissance du terrain dépasse de loin Google Maps.
    • Prenez le temps. Il n’y a pas de réseau dans le parc, ni de Wi-Fi dans les dunes. Et c’est tant mieux, croyez-moi.
    • Pensez à observer le ciel nocturne si vous dormez dans un lodge autour d’Atins ou Santo Amaro. Sans pollution lumineuse, c’est une carte céleste grandeur nature.

    Quand les dunes vous parlent

    Il y a des lieux qui ne racontent pas tout. Qui vous laissent avec des questions plus qu’avec des réponses. C’est ce que j’ai ressenti en quittant les Lençóis Maranhenses, le sable encore collé à mes mollets, le sel dans les cheveux, le cœur vaguement serré. C’est un lieu qui ne s’explique pas complètement, qui se vit, se goûte, se respire. Il vient vous chercher là où les rêves flottent entre l’eau et la lumière.

    Alors si un jour, vous sentez que vos pieds réclament une aventure moins balisée, et que votre esprit cherche un coin d’étrangeté paisible, regardez du côté du Maranhão. Les dunes vous attendent. Et croyez-moi : elles ont des choses à vous murmurer.

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