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    Vendée

    Le Vendée Globe : immersion dans la course au large la plus mythique

    By Malo30/07/2025Updated:07/08/2025Aucun commentaire7 Mins Read
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    Le Vendée Globe : immersion dans la course au large la plus mythique
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    Cap sur l’extrême : comprendre le Vendée Globe

    Il y a des parcours qui font frissonner, des routes marines où souffle un vent de légende mêlé à une pincée de folie. Le Vendée Globe en fait partie. Une épopée salée à travers tous les océans du globe, en solitaire, sans escale et sans assistance. Une course pure, brutale, grandiose. Elle commence aux Sables-d’Olonne, mais se vit au large, loin des côtes, là où les hommes font corps avec leur bateau et où la mer, maître implacable, refuse toute négociation.

    Imaginez : plus de 45 000 kilomètres à avaler, cap plein sud jusqu’au cap de Bonne-Espérance, virée vers le Pacifique via le cap Leeuwin, puis le légendaire cap Horn avant la remontée vers la France. Ça vous donne le tournis ? Attendez d’entendre ce que les skippers vivent là-bas.

    Une course née d’un rêve un peu fou

    À l’origine se cache Philippe Jeantot, un marin lui-même aguerri, lancé en 1989 dans ce pari audacieux : créer une course en solitaire autour du monde, intégrale, sans escale. Une idée qui, à l’époque, semblait presque suicidaire. Mais c’est bien connu, les marins ne rêvent pas en petit. Alors a germé le Vendée Globe, dont le premier départ a été donné en novembre 1989.

    L’ambition ? Offrir aux grands navigateurs une aventure ultime, à la hauteur de leurs désirs de grand large. Depuis, l’épreuve a façonné des légendes — des noms comme Michel Desjoyeaux, Armel Le Cléac’h ou encore Clarisse Crémer sont aujourd’hui gravés dans l’écume de l’histoire maritime.

    Un tour du monde pas comme les autres

    Le Vendée Globe, c’est un Everest maritime. Mais contrairement à l’Himalaya figé dans sa blancheur, ici, les montagnes sont liquides, mouvantes, imprévisibles. Les marins affrontent vents catabatiques, grains, dépressions, mer démontée et solitude abyssale. Pas la peine de chercher réseau ou room service… Seule la radio VHF pour rompre parfois le silence, et l’horizon courbe en guise de compagnon.

    Un skipper dort en tranches de 20 minutes, mange lyophilisé, répare seul les avaries… et navigue, bien sûr, 24 heures sur 24, le cerveau aussi affûté qu’un sextant. En moyenne, il faut environ 70 à 100 jours pour boucler ce tour du monde. Record à battre ? 74 jours et 3 heures signés Armel Le Cléac’h en 2017… à une moyenne de près de 20 nœuds !

    Les IMOCA : dragsters des mers modernes

    Si les héros sont en ciré, leurs montures n’ont rien à envier aux bolides de Formule 1. Bienvenue dans le monde des IMOCA, ces voiliers de 60 pieds à la fois puissants et capricieux. Conçus pour voler sur l’eau grâce à leurs foils, ils défient les lois de la gravité autant que celles de la météo. Chaque skipper en prend soin comme d’une créature vivante, le moindre grincement suspect devenant une alerte rouge dans leur esprit déjà bien chargé.

    Leur construction repose sur des matériaux high-tech : fibres de carbone, systèmes électroniques de pointe, pilotes automatiques à faire pâlir un avion de chasse. Mais rien n’égale l’instinct du marin quand il s’agit de sentir le vent, de lire les vagues et d’inventer sa propre stratégie dans cet immense échiquier liquide.

    Une aventure humaine avant tout

    Derrière les performances techniques et les chiffres mirobolants, ce sont surtout des histoires humaines qui embarquent. La navigation devient alors une introspection à ciel ouvert, où l’on tutoie le doute, la peur… mais aussi une forme de lumière primaire. Combien de skippers avoueront sans fard avoir pleuré dans le silence du Pacifique, parfois de joie devant un lever de soleil, parfois de fatigue extrême ?

    Isabelle Autissier, pionnière infatigable, parlait à son bateau comme à un confident fidèle. Tanguy de Lamotte, lors de son premier Vendée Globe, a dû continuer avec un mât provisoire… pendant des milliers de milles. Et que dire de Damien Seguin, le premier skipper handisport à avoir bouclé la boucle ? Autant de récits qui élèvent cette course au rang de mythe moderne.

    Le départ : frissons collectifs aux Sables-d’Olonne

    Il y a des traditions qui font vibrer les cœurs, même ceux habitués aux alizés. Le départ du Vendée Globe, c’est une communion populaire rare — près d’un million de personnes affluent aux Sables-d’Olonne les semaines précédant le jour J pour longer le ponton des héroïnes et héros du large. Les familles, les enfants les yeux brillants, les anciens marins égrenant leurs souvenirs… tous ont le regard rivé vers la mer, prêts à encourager ceux qui vont s’y frotter. Le chenal devient alors une scène quasi sacrée, où chaque bateau défile sous les vivats, brisant le silence à coups de cornes de brume et de cœurs serrés.

    Une épreuve à la mesure des grands défis écologiques

    Le Vendée Globe évolue, et avec lui, la conscience d’une mer qui petit à petit donne des signes de fatigue. Dans cette course, la préservation des océans n’est pas une option mais une responsabilité. De nombreux skippers embarquent aujourd’hui du matériel scientifique pour récolter des données sur la température de l’eau, la salinité, les microplastiques ou encore la biodiversité.

    Ce n’est plus simplement une régate mais une mission. La solitude devient alors laboratoire flottant, et certains bateaux, comme celui de Boris Herrmann ou de Samantha Davies, sont carrément conçus autour d’un programme éco-responsable. Le futur du Vendée Globe ? Une alliance entre technologie verte, engagement écologique et rêve d’horizon.

    Le retour : un choc des mondes

    Après 80 jours d’un combat presque mythologique, revenir au port, c’est poser le pied à terre avec le mal de mer dans l’âme. Tout a changé : le marin, son regard, son rapport au monde. Le quotidien semble incongru, le bruit des voitures inapproprié, le confort presque trop doux.

    La foule accueille les skippers, parfois de jour comme de nuit, inaltérablement fidèle. Il y a des embrassades en larmes, des gestes tendus vers la coque usée, des enfants qui veulent toucher les héros. Mais au fond, seul celui qui a passé autant de temps avec la houle garde le vrai secret de cette aventure. Une part de lui-même est restée là-bas, quelque part entre le cap Horn et l’Antarctique.

    Et pour les passionnés ? Cap vers les pontons

    Envie d’en être un peu, vous aussi ? Même si tout le monde ne largue pas les amarres pour trois mois au large, il existe mille façons de vibrer au rythme du Vendée Globe :

    • Assister au départ ou à l’arrivée aux Sables-d’Olonne : une expérience à vivre au moins une fois. Émotion garantie.
    • Suivre les skippers en temps réel via les cartographies interactives disponibles en ligne. À vous les relevés de vitesse et de position en pleine nuit, comme aux grandes heures de la radio marine.
    • Lire les journaux de bord — parfois poétiques, souvent crus — où les marins racontent leur quotidien, un peu comme des lettres lancées à la mer.
    • Engager une discussion avec un ancien skipper dans un café de port. Beaucoup naviguent aussi à bord de bateaux de croisière ou animent des conférences.

    Dernier bord, ou presque

    Le Vendée Globe n’est pas qu’une course. C’est un souffle. Une respiration plus vaste que l’horizon lui-même. Qu’on soit marin, rêveur ou simple curieux, on s’y projette comme dans un miroir d’évasion, où l’humain, dans sa nudité la plus brute, flirte avec les limites du possible.

    Et puis, qui sait ? Peut-être qu’un jour vous aussi, en marchant sur une plage ventée de Vendée, croiserez le regard salé d’un de ces marins d’exception. Il n’aura rien d’un héros criard. Juste un regard un peu plus profond. Et un cœur qui bat encore au rythme des vagues longues du Grand Sud.

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